Je ne comprenais pas pourquoi, il n'y avait personnes à l'extérieur... Jusqu'à ce que je me suis rendue compte que la température (36 degrés, 46 avec le facteur humidex) ne me permettait pas de flâner comme je le voudrais.
Une fois la nuit tombée, j'aurai cru que le mercure descendrait un peu... ERREUR! Peu importe l'heure de la journée, il fait chaud! Ce qui n’empêche pas de sortir pour prendre un verre entre nouvelles connaissances!
J'ai rencontré des gens de différents pays durant mon orientation générale. Nous ne travaillons pas dans le même département mais le fait d'être arrivés durant la même semaine nous a permis de tisser des liens. C'est fou comment les liens se serrent lorsque des êtres humains se retrouvent dans une même situation. Nous avions tous nos raisons pour lesquelles nous avons décidés de vivre cette nouvelles expériences. Malgré nos différences, nous avons décidé de se soutenir l'un l'autre, surtout lorsque le mal du pays commencera à se faire sentir....
Le mal du pays...
C'est plus dure que ce que je pensais. Habiter dans un autre pays, rencontrer des gens avec des caractères différents.
Chaque soir après le travail, je me demande encore pourquoi j'ai pris une telle décision.
Mais à chaque matin, je suis plus que reconnaissante de cette opportunité.
J'ai juste hâte que cette phase passe. Montréal me manque, mes amis, ma famille me manquent. Le décalage horaire (8 heures de différence) rend tout compliquer parce que je dois attendre une heure décente avant de les contacter. J'ai juste hâte que ça passe...
D'ici là, je me contente de me rappeler que je vis une superbe expérience et je dois mettre tout mon énergie sur profiter du moment présent et me concentrer sur les raisons qui m'ont poussé à faire ce grand saut. Sortir de sa zone nous motive à être extraverti et à avoir une certaine ouverture d'esprit. Je prends le temps aussi d'explorer mon nouvel environnement:
Contempler les merveilles de ce pays dont l'Emirates Palace, par exemple, un hôtel 7 étoiles
qui a sa propre distributrice de médaillons d'or
et une superbe court arrière. (J'ai demandé au gardien de sécurité si je pouvais prendre des photos vu que l’accès était restreinte...)
Une section de mon lieu de travail. Un espace commun préféré du personnel et des usagers.
Parfois, lorsque la nostalgie est à son summum, je me tourne vers ce qui est un peu plus familier.
Une chose est sûre, rester à l'intérieur et me morfondre en pensant à la maison ne réglera rien... Parce que " le temps que je perds à m'empêcher d'exister ne peut être récupérer. Le temps s'écoule, passe et file... tic tac, tic tac..."
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