Un journal à Abu Dhabi

Je partage avec vous les (quelques) pages de mon journal. Suivez mon parcours alors que je quitte ma ville natale, Montréal, pour vivre à Abu Dhabi.

vendredi 23 octobre 2015

Road trip vers Dubai

Par un bel après-midi ensoleillé, une technicienne en laboratoire, un ingénieur et une infirmière ont une faim de loup. L'ingénieur a envie de manger un plat typique de son pays. Il avait entendu parler d'un restaurant éthiopien au centre-ville d'Abu Dhabi. La technicienne trouve que c'est une excellente idée. L'infirmière se dit: "A Renovata! Pourquoi pas"




C'était la première fois que l'infirmière expérimentait les spécialités de ce pays: kitfo et tibs sur injera. L'injera est une sorte de crêpe mince sans gluten fait à base de teff. Nul besoin d’ustensile ni d'assiette. Ils mangent avec les doigts dans une grande assiette commune comme le veut la tradition.

Le repas était succulent! Avec la panse bien remplie, ils cherchaient leur prochaine activité de la journée. Ils se sont mis d'accord pour faire une petite virée à Dubai sans de plan précis. Ils mettent le cap vers Dubai en autobus. Le voyage dure deux heures.


 Entre Abu Dhabi et Dubai, il n'y a que le désert...



Arrivés à destination, ils prennent le métro vers le centre-ville.






Je dirai que Dubai me fait penser au centre-ville de Montréal en pleine heure de pointe: il y a beaucoup de gens, beaucoup de trafic. 



Vu que la petite virée n'avait pas été prévue, j'ai manqué de batterie. Ce sont les seuls photos que j'ai pu prendre. C'était une expérience intéressante dans le sens où nous avons pu visiter un peu le centre-ville seulement en ne comptant que sur la carte du métro, nos connaissances générales de la ville et en demandant au gens autour de nous. Nous avons été au  Dubai Mall, avons vu un spectacle d'eau, avons mangé dans un restaurant libanais sur une terrasse. Nos cellulaires étaient tous morts!! Nous avons vu peu mais c'était toute une aventure! Je me rend compte de plus en plus combien, les cellulaires prennent de la place dans notre société.
Nous avons pris le chemin du retour en taxi car nous avions manqué le dernier bus vers Abu Dhabi. J'étais heureuse de retrouver mon lit vers 2 heures du matin. C'est sure que je retournerai à Dubai mais cette fois ici, je compte le planifier...

vendredi 2 octobre 2015

Les Premiers ( 2ieme partie)

Ma première semaine a été épuisante. J'avais mal à la tête. Je ne dormais que quelques heures par nuit et de jour je devais me forcer afin de retenir le plus d'information possible. A la deuxième semaine, ma fatigue s'est estompée, j'avais encore des migraines mais à moindre intensité.
J'ai eu la brillante idée de faire une petite marche près de mon appartement.

Je ne comprenais pas pourquoi, il n'y avait personnes à l'extérieur... Jusqu'à ce que je me suis rendue compte que la température (36 degrés, 46 avec le facteur humidex) ne me permettait pas de flâner comme je le voudrais.

Une fois la nuit tombée, j'aurai cru que le mercure descendrait un peu... ERREUR! Peu importe l'heure de la journée, il fait chaud! Ce qui n’empêche pas de sortir pour prendre un verre entre nouvelles connaissances! 








J'ai rencontré des gens de différents pays durant mon orientation générale. Nous ne travaillons pas dans le même département mais le fait d'être arrivés durant la même semaine nous a permis de tisser des liens. C'est fou comment les liens se serrent lorsque des êtres humains se retrouvent dans une même situation. Nous avions tous nos raisons pour lesquelles nous avons décidés de vivre cette nouvelles expériences. Malgré nos différences, nous avons décidé de se soutenir l'un l'autre, surtout lorsque le mal du pays commencera à se faire sentir....

Le mal du pays...

C'est plus dure que ce que je pensais. Habiter dans un autre pays, rencontrer des gens avec des caractères différents. 
Chaque soir après le travail, je me demande encore pourquoi j'ai pris une telle décision. 
Mais à chaque matin, je suis plus que reconnaissante de cette opportunité.
J'ai juste hâte que cette phase passe.  Montréal me manque, mes amis, ma famille  me manquent. Le décalage horaire (8 heures de différence) rend tout compliquer parce que je dois attendre une heure décente avant de les contacter. J'ai juste hâte que ça passe...


D'ici là, je me contente de me rappeler que je vis une superbe expérience et je dois mettre tout mon énergie sur profiter du moment présent et me concentrer sur les raisons qui m'ont poussé à faire ce grand saut. Sortir de sa zone nous motive à être extraverti et à avoir une certaine ouverture d'esprit. Je prends le temps aussi d'explorer mon nouvel environnement:

Contempler les merveilles de ce pays dont l'Emirates Palace, par exemple, un hôtel 7 étoiles




qui a sa propre distributrice de médaillons d'or



et une superbe court arrière. (J'ai demandé au gardien de sécurité si je pouvais prendre des photos vu que l’accès était restreinte...)



Une section de mon lieu de travail. Un espace commun préféré du personnel et des usagers. 

Parfois, lorsque la nostalgie est à son summum, je me tourne vers ce qui est un peu plus familier.



Une chose est sûre, rester à l'intérieur et me morfondre en pensant à la maison ne réglera rien... Parce que " le temps que je perds à m'empêcher d'exister ne peut être récupérer. Le temps s'écoule, passe et file... tic tac, tic tac..."